Décembre 2011, dernière soirée de l'année en cours pour
l'Atelier des Môles. Pour l'occasion, la célèbre salle de concert montbéliardaise
avait prévu un plateau de grand(s) talent(s). Outre la tête d'affiche, le
groupe de métal marseillais Headcharger, le public amateur de grosses
guitares a pu (re)découvrir l'étonnant power trio féminin, les
Raz'Rockette.
Qu'on ne se laisse pas méprendre par la présence d'une
grosse peluche au pied d'un de leurs amplis ou par leur joli minois ! Les
trois copines ne sont pas des potiches, loin de là, et elles vont
s'amuser à le prouver au public montbéliardais, majoritairement masculin, en ce samedi soir pluvieux.
Originaires
de Rhône-Alpes, les trois demoiselles, âgées de 20 à 25 ans,
connaissent bien la scène. Formé il y a plus de 4 ans, le groupe
sillonne la France afin de propager sa musique rock, aux accents
pop-punk américain, Les trois jeunes femmes sont accompagnées de Perrine, leur ingé-son attitrée, qui aura fait un excellent travail tout au long de leur set.
Sur
scène, la formule fonctionne formidablement bien : Mélanie, la
guitariste incendiaire à la crinière blonde, assène des riffs assassins, tandis que
l'électrique Cassandre délie de solides lignes de basse. Au fond de la
scène, Noémie martyrise ses fûts de batterie d'une moue presque
boudeuse, mais surtout avec une redoutable efficacité. Oui, les
Raz'Rockette savent y faire, et pendant près d'une heure, la centaine de
personnes présentes ont pu baigner dans leurs compositions d'une
étonnante maturité, jouant sur les changements de rythme, leurs
harmonies vocales sucrées et leurs mélodies soignées.
Quid des
influences du trio ? "On ne pourrait pas le dire !" m'avoue Cassandre,
bien embêtée, lors de l'interview que les demoiselles ont eu la gentillesse de m'accorder juste avant de monter sur scène. Les trois copines revendiquent des influences aussi
diverses que variées et leurs goûts éclectiques. Un mélange des
influences à découvrir sur leur EP de quatre titres déjà disponible. Un
album intitulé New Direction devrait suivre prochainement. "On espère
pour le printemps ou l'été 2012 !" me confie Mélanie.
Pour le moment, elles continuent de donner des concerts. Et tant mieux, parce qu'elles le font plutôt bien !
www.myspace.com/razrockette
Le clip officiel de leur morceau New Direction :
jeudi 10 mai 2012
vendredi 4 mai 2012
Crêtes et épingles à nourrice
Les strapontins du Théâtre de Montbéliard
n'avaient certainement jamais vu cela. Jamais. Pourtant habitués aux pièces les
plus diverses, qu'elles soient contemporaines ou classiques (et pas souvent les meilleures, malheureusement...), jamais les
sièges n'auraient pu s'attendre à voir un tel spectacle : un spectacle retraçant
l'histoire du mouvement Punk américain jusqu'à l'explosion anglaise, à
la fin des années 70. Détonnant !!
Et c'est pourtant bien ce qu'il s'est passé en ce mardi soir de fin février. D'abord programmé au Palot (lieu qui se serait prêté bien plus volontiers au style), le spectacle a bien pris possession du Théâtre de Montbéliard, le faisant ressembler, le temps d'une soirée, au CBGB's de New York (la célèbre salle de concert punk).
Adapté de l'ouvrage éponyme de Legs McNeil et Gillian McCain, le spectacle Please Kill Me retrace la naissance et la quintessence du punk, à grands coups d'anecdotes cocasses et d'interviews des acteurs de l'époque, tels Iggy Pop, Joey Ramone et bien d'autres.
La compagnie Sentimental Bourreau, sur une mise en scène travaillée de Mathieu Bauer, a alors pris soin de plonger l'assistance au cœur du célèbre phénomène, dans ses mots, ses maux et sa musique. Accompagnés de musiciens sur scène, les comédiens/interprètes vont même jusqu'à revisiter quelques morceaux de l'époque, et non sans talent.
Entre théâtre, lecture et concert donc, le spectacle prend la mesure d'un phénomène, d'une culture au syndrome comète, de façon intelligente, soignée et finement maîtrisée.
Sid Vicious aurait dé-tes-té.
Et c'est pourtant bien ce qu'il s'est passé en ce mardi soir de fin février. D'abord programmé au Palot (lieu qui se serait prêté bien plus volontiers au style), le spectacle a bien pris possession du Théâtre de Montbéliard, le faisant ressembler, le temps d'une soirée, au CBGB's de New York (la célèbre salle de concert punk).
Adapté de l'ouvrage éponyme de Legs McNeil et Gillian McCain, le spectacle Please Kill Me retrace la naissance et la quintessence du punk, à grands coups d'anecdotes cocasses et d'interviews des acteurs de l'époque, tels Iggy Pop, Joey Ramone et bien d'autres.
La compagnie Sentimental Bourreau, sur une mise en scène travaillée de Mathieu Bauer, a alors pris soin de plonger l'assistance au cœur du célèbre phénomène, dans ses mots, ses maux et sa musique. Accompagnés de musiciens sur scène, les comédiens/interprètes vont même jusqu'à revisiter quelques morceaux de l'époque, et non sans talent.
Entre théâtre, lecture et concert donc, le spectacle prend la mesure d'un phénomène, d'une culture au syndrome comète, de façon intelligente, soignée et finement maîtrisée.
Sid Vicious aurait dé-tes-té.
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